industrie du fashion

La mode digitale s’inscrit dans le grand débat lié au fameux « Métavers » qui fait le sujet de nombreuses discussions après que Facebook s’ait décidé de mettre ce terme en valeur pour définir sa vision du futur de l’Internet.

En gros, l’idée de Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, est de constituer un monde parallèle sur internet où chacun d’entre nous aura un représentant sous forme d’avatar qui participera en réunions de travail, sorties virtuelles entre amies et qui aura des vêtements et un style que définira son identité dans le monde virtuel.

L’objectif des marques qui lancent des habits virtuels est de capitaliser sur un phénomène qui monte en puissance depuis l’essor de jeux vidéo de simulation comme « Les Sims ». Les avatars virtuels de ce jeu n’étaient pas conçus pour se balader nus. Même les avatars doivent tenir un code vestimentaire.

L’industrie « fashion » s’appui aussi sur les tendances actuelles qui conduisent à une digitalisation de toute activité économique. Les avances technologiques, mais aussi le contexte des sociétés fait que le digital prenne chaque fois plus de prépondérance.

Le concept de télétravail n’était que peu connu avant 2019 et maintenant, c’est une réalité qui nous oblige encore à être plus liés que jamais aux nouvelles technologies.

Et des nombreux cas témoignent aussi d’histoires de succès quand une activité s’adapte de façon satisfaisante à un environnement digital comme par exemple celui de jeux de casinos. De nombreux sites offrant des jeux de casino en ligne ont émergé depuis longtemps jusqu’au point de que diverses plateformes se spécialisent à recueillir les casinos en ligne avec les meilleurs bonus pour ses clients.

La mode digitale

La popularité des jeux de casino en ligne est principalement due au fait que les technologies d’Internet permettent aux utilisateurs de jouer ses jeux préférés avec un plus grand degré de confort et liberté. Pas besoin de se déplacer dans un casino physique et ils peuvent même commencer à gagner de l’argent réel avec les offres de bienvenue des différents sites de casino en ligne.

Le cas de la mode digitale prétend avoir un succès similaire, mais avec un plan d’affaires qui est plus axé dans le monde des NFT. Au final, une pièce de vêtement digital ne peut s’utiliser que dans un personnage virtuel ou comme un complément à ancrer dans une photo et à utiliser dans les réseaux sociaux. La valeur du « digital fashion » se retrouvera surtout dans le caractère unique de chaque objet.

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Des différents marchés en ligne comme « Tribute » commercialisent des pièces qui existent dans le monde digital uniquement dans des quantités limitées. « Dress-X » est aussi très populaire parce que le prix de chaque pièce inclus le service de Photoshop dans la photo que le client choisi pour y mettre le vêtement digital. Mais au final l’utilité de la pièce digitale reste à une utilité de collection ou pour l’exposer dans les réseaux sociaux.

Et c’est peut-être ici que se retrouvent les limites les plus évidents des vêtements digitaux. Il est difficile de penser que la mode digitale puisse un jour servir de substitut de la mode réel entre les consommateurs.

Beaucoup de marques veulent axer ses stratégies de communication de produits digitales en disant que c’est une alternative durable dans l’industrie de vêtements. Mais la réalité est que cela ne fait qu’encourager une consommation plus grande de vêtements, même si ce n’est que dans sa version digitale, une pièce virtuelle peut arriver à coûter plus d’argent qu’un vêtement réel s’il s’agit d’une pièce qui est unique ou qui fait part d’une collection exclusive.

Le vrai problème est que depuis 1980, le nombre de vêtements que chaque personne achète, a augmenté de plus de cinq fois son nombre en moyenne. Un des plus grands problèmes de l’industrie est de concevoir des manières pour amoindrir l’effet négatif de son empreinte de carbone.

Même en essayant d’utiliser les nouvelles technologies comme un moyen de tacler ses problèmes, si un vêtement digital est accès dans la technologie blockchain, ce type de processus possède aussi un impact environnemental qui ne peut pas être négligé.

Il semble que pendant que le monde réel ait une prépondérance sur le métavers, les vêtements digitaux ne seront qu’un supplément dans nos armoires. Au moins pendant qu’on aura besoin d’être en habits !